20 février 2005
Quelques poémes de ma modeste plume.... « La mue
Quelques poémes de ma modeste plume....
« La mue » ( 28/02/2002)
Sur quelque branche morte
Jirai cueillir toutes sortes
de soupirs, de gémissements
qui dans la nuit scintilleront violemment.
Balayés les désirs, ensevelie la séduction
qui fit de moi jadis un être en évolution.
Dépouillée au pied de larbre
gît ma carapace qui se délabre.
Si loin sous terre, parmi les vestiges
Ma lugubre silhouette dorénavant jérige.
..........................................
« Etats liquides » (31/08/2002)
Déchiré par vos sinistres lueurs
Onctueuse fragrance de soufre
Dépouillé, vidé ; Amère sueur
Limmersion brutale dans un océan de foutre.
Gratter frénétiquement les mêmes plaies
Le regard fou, les membres endoloris
Un bref silence abrité sous la taie
Un orage de sanglots jamais tari
Une explosion viscérale dorgueil
La vindicte nétouffera jamais le deuil.
......................................
« Le caméléon » (21/08/2002)
Tapi le jour, affranchi la nuit
Toujours à laffût de ce qui luit.
Ne craignez rien, on me sait inoffensif
A vos seuls mouvements de cur je me tiens attentif.
Sous lombrelle de vos paupières
Je me fixe et aussitôt mue
Endormies, même réduites en poussière
Si vous vous troublez dans vos veines jafflue.
Plus quun reflet ou une ombre
Je vis vos doutes les plus sombres
comme vos élans damour, vos sourires
Ne mignorez pas, en vous je respire.
...........................................
« Le lézard » (21/08/2002)
Le désert de mon affliction
chemine, sinueux ; morne affliction.
Une plaie bée, gémit, se fissure.
Asséché par sa torpeur, cette blessure
déploie sa gueule de sang et de luxure.
Au son tragique dun obscur rituel
Jirai mévanouir, cloîtré en Elle.
......................................
« Mon coeur » (24/08/2002)
Jadis ombrageux mon cur
de pure soie indolente sest revêtu.
Dans la moiteur sourde de nos heurts
Il rythme désormais mon désir accru.
Mis à lépreuve par tant dépines
Tourmenté, lacéré mais anobli,
ce petit bout dhumain, excroissance maligne
ne connaîtra heureusement jamais de répit.
...............................................
« Untitled » (03/03/2003)
Lurgence de ce sang qui trépigne
ceint dune étoile trop fardée.
Sécoulent, immuables, les ternes années
Maternité et Vulgarité, sinistres insignes.
Un revers de cuisse ; lIntrépide !
Le naïf dégluti
par votre colonie de fourmis
Soudain leur vertu insipide.
Le vice utérin chagrin, sournois
tressaute ; se calfeutre de modestie.
Sans hésitations, la geste
patriarcale émeut même quand lon sy noie.
A grand renfort de sanglots
Projeté au sein de lintimité
Il sculpte sa réconfortante médiocrité
noue les liens de son naufrage ; un complot
Sur quelque branche morte
Jirai cueillir toutes sortes
de soupirs, de gémissements
qui dans la nuit scintilleront violemment.
Balayés les désirs, ensevelie la séduction
qui fit de moi jadis un être en évolution.
Dépouillée au pied de larbre
gît ma carapace qui se délabre.
Si loin sous terre, parmi les vestiges
Ma lugubre silhouette dorénavant jérige.
..........................................
« Etats liquides » (31/08/2002)
Déchiré par vos sinistres lueurs
Onctueuse fragrance de soufre
Dépouillé, vidé ; Amère sueur
Limmersion brutale dans un océan de foutre.
Gratter frénétiquement les mêmes plaies
Le regard fou, les membres endoloris
Un bref silence abrité sous la taie
Un orage de sanglots jamais tari
Une explosion viscérale dorgueil
La vindicte nétouffera jamais le deuil.
......................................
« Le caméléon » (21/08/2002)
Tapi le jour, affranchi la nuit
Toujours à laffût de ce qui luit.
Ne craignez rien, on me sait inoffensif
A vos seuls mouvements de cur je me tiens attentif.
Sous lombrelle de vos paupières
Je me fixe et aussitôt mue
Endormies, même réduites en poussière
Si vous vous troublez dans vos veines jafflue.
Plus quun reflet ou une ombre
Je vis vos doutes les plus sombres
comme vos élans damour, vos sourires
Ne mignorez pas, en vous je respire.
...........................................
« Le lézard » (21/08/2002)
Le désert de mon affliction
chemine, sinueux ; morne affliction.
Une plaie bée, gémit, se fissure.
Asséché par sa torpeur, cette blessure
déploie sa gueule de sang et de luxure.
Au son tragique dun obscur rituel
Jirai mévanouir, cloîtré en Elle.
......................................
« Mon coeur » (24/08/2002)
Jadis ombrageux mon cur
de pure soie indolente sest revêtu.
Dans la moiteur sourde de nos heurts
Il rythme désormais mon désir accru.
Mis à lépreuve par tant dépines
Tourmenté, lacéré mais anobli,
ce petit bout dhumain, excroissance maligne
ne connaîtra heureusement jamais de répit.
...............................................
« Untitled » (03/03/2003)
Lurgence de ce sang qui trépigne
ceint dune étoile trop fardée.
Sécoulent, immuables, les ternes années
Maternité et Vulgarité, sinistres insignes.
Un revers de cuisse ; lIntrépide !
Le naïf dégluti
par votre colonie de fourmis
Soudain leur vertu insipide.
Le vice utérin chagrin, sournois
tressaute ; se calfeutre de modestie.
Sans hésitations, la geste
patriarcale émeut même quand lon sy noie.
A grand renfort de sanglots
Projeté au sein de lintimité
Il sculpte sa réconfortante médiocrité
noue les liens de son naufrage ; un complot
Stay KOOL
Fabrice "N.B.L."
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